Situé au sommet de la Martinique, le volcan de la montagne Pelée culmine à 1395 mètres d’altitude. Bien que certains sentiers soient plus difficiles, la montagne Pelée reste prisée par bon nombre d’amateurs de randonnée. Quoi qu’il en soit, l’ascension à la montagne Pelée figure parmi les activités principales en Martinique.
Pourquoi alors choisir la montagne Pelée pour une randonnée ? Comment s’y rendre ? En quelle année était la dernière éruption ? Voyons toutes les réponses dans cet article.
Pourquoi choisir la montagne Pelée en randonnée ?
Appelée également la Grande Dame du Nord, la montagne Pelée s’impose comme une reine dominant le paysage de l’île Martinique. Bien que ce soit un volcan toujours actif, il offre une opportunité de vivre des expériences uniques à travers de magnifiques randonnées. L’endroit dispose d’un cadre naturel et des paysages somptueux. Le massif est caractérisé par une grande diversité végétale et florale. Non seulement cet endroit profite d’un environnement unique, mais son altitude, ses conditions climatiques et ses éruptions le rendent particulier. Les amateurs de beauté floristique et de sensations fortes y trouveront sûrement leur bonheur.
Contrairement aux idées reçues, il n’est pas obligatoire de gravir jusqu’au sommet de la montagne Pelée. Il vous est possible de ne parcourir qu’une partie du sentier tout en profitant du paysage. Sachez qu’il est tout à fait envisageable de parcourir la montagne Pelée avec des enfants de 5 ans et plus à condition d’opter pour les sentiers les plus simples et les plus courts.
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Comment se rendre à la montagne Pelée ?
L’accès à la montagne Pelée se fait uniquement en randonnée. Pour profiter des paysages de cette montagne, vous avez le choix entre le sentier par l’Aileron, le sentier de Grande Savane et le sentier de Grand’Rivière.
L’ascension par le sentier d’Aileron
Vous pouvez choisir la randonnée à la montagne Pelée par l’Aileron en partant du Morne-Rouge. Vous devez faire 2,5 km de marche d’une durée de 4 à 5 heures environ et 600 à 700 m de dénivelé. C’est le chemin le plus classique et le plus simple. À noter que c’est l’itinéraire dont le lieu de départ dispose d’un parking plus grand.
La première étape de la marche commence par le dôme de l’Aileron à 1107 mètres. Avant d’atteindre le site de Caldeira, il y a le plateau des Palmistes à 1123 mètres depuis lequel la vue du lever du soleil est à couper le souffle. La montagne Pelée en randonnée par le sentier L’Aileron se termine au Chinois, un dôme situé à 1364 mètres, créé à la suite de l’éruption de 1929.
L’ascension par le sentier de Grande Savane
Il vous est également possible d’emprunter le sentier de Grande-Savane. La randonnée à la montagne Pelée par la Grande-Savane est connue pour être le chemin le plus court. Toutefois, le sentier est beaucoup plus sportif. Vous devez réaliser 741 m de dénivelé. C’est un sentier qui n’est fréquenté que par les habitués. Le départ de randonnée de la montagne Pelée se trouve au-dessus du village du Prêcheur à 650 m d’altitude en commençant par la jungle. Ensuite, le chemin surplombe la mer des Caraïbes. Il faut compter environ 4 heures de marche aller-retour pour parcourir un sentier de 3,5 km avec 470 m de dénivelé.
L’ascension par le sentier de Grand’Rivière
À cela s’ajoute une troisième option pour pouvoir profiter de la montagne Pelée. Celle-ci est spécialement destinée aux sportifs chevronnés. Le sentier du Grand’Rivière fait 8 km. C’est l’itinéraire le plus long et le plus difficile. Vous devez affronter pas moins de 1170 m de dénivelé. Ce qui fait un aller-retour de 9 heures. En revanche, il vous permet d’explorer des paysages variés (bananeraies, forêt tropicale, etc.) en choisissant le chemin qui commence au nord.
Les différentes préparations et les équipements indispensables
Quel que soit le sentier que vous choisissez d’entreprendre, le risque zéro n’existe pas. C’est la raison pour laquelle vous serez accompagné par des guides chevronnés. Grâce à leur connaissance de la flore et de la faune locale, ils rendront vos expéditions encore plus intéressantes.
Néanmoins, il est recommandé de bien se préparer avant de partir pour une randonnée à la montagne Pelée. N’oubliez pas d’emporter une quantité d’eau suffisante, soit 2 litres par personne. Apportez également de quoi grignoter ou un pique-nique si la météo est bonne. Pensez à mettre des chaussures spécialement conçues pour les randonnées. Équipez-vous d’une casquette et de crème solaire pour éviter les désagréments. Mettez un coupe-vent dans votre sac au cas où vous en aurez besoin. En effet, il faut toujours prévoir une possibilité de changement de climat entre le vent, le soleil, la pluie, la baisse de température, etc.
Par rapport aux conditions météorologiques, il est vivement conseillé de ne pas monter jusqu’au sommet de la montagne pendant les périodes pluvieuses. Les chemins pourraient être très boueux et glissants. Ce qui rendra votre voyage moins plaisant. Il est préférable de partir tôt le matin étant donné que le sommet du volcan est recouvert de nuages entre 10 à 11h du matin.
Une fois arrivé au sommet, vous verrez deux dômes formés suite aux deux éruptions de la montagne Pelée.
Quelle est la dernière éruption de la montagne Pelée ?
La montagne Pelée a subi deux éruptions, dont celle de 1902 et celle de 1929. La première éruption est l’une des plus terribles dans toute l’histoire. Elle a fait pas moins de 28 000 morts en quelques secondes seulement. Selon les experts, cette explosion est provoquée par la conservation et la détente brutale des gaz magmatiques stockés dans le dôme.
La deuxième éruption de la montagne Pelée de 1929 fut la dernière jusqu’à présent. Bien qu’elle soit moins violente que celle de 1902, elle a généré des nuées ardentes d’avalanches. Elle poursuit sa croissance en traversant la vallée de la rivière Blanche. Depuis cette dernière éruption, il y a souvent une activité fumerolienne dans la montagne Pelée. Elle commence à décliner progressivement ces derniers temps.
Ces deux catastrophes ont suscité une réflexion des institutions sur les précautions à prendre. D’où la question, serait-il plus judicieux de laisser certains territoires comme le Prêcheur. D’autres mesures sont aussi envisageables comme installer des observatoires, mettre au point des matériels et des abris pour sécuriser les habitants ou construire des routes pour accélérer les évacuations, par exemple celle qui rallie Deux-Choux et Morne-Rouge pour faciliter l’accès au Fort-de-France.